Cette édition spéciale de la Gazette des Chambres est consacrée à l'aptitude à être jugée et à la remise en liberté de Ieng Thirith. Une rubrique Questions/ Réponses ainsi qu'un aperçu des poursuites engagées à son encontre depuis son arrestation en 2007 jusqu'à sa remise en liberté en septembre 2012.
Ieng Thirith, ancienne ministre du régime khmer rouge, a été libérée du centre de détention des Chambres extraordinaires au sein des tribunaux cambodgiens (CETC) le 16 septembre, par suite d’une décision du Président de la Chambre de la Cour suprême, l’organe de dernière instance des CETC. Trois jours auparavant, le 13 septembre, la Chambre de première instance avait maintenu sa précédente décision de novembre 2011 déclarant que Ieng Thirith n’était pas apte à être jugée en raison de la démence, fort probablement de type Alzheimer, dont elle était atteinte. La juridiction a fondé sa décision sur les conclusions des experts médicaux ayant réevalué l'état de santé de l'accusée et les arguments juridiques des parties présentés lors de l'audience de deux jours qui s'est tenue les 30 et 31 août 2012.
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