Coopératives de Tram Kok

Posted 12 février 2015 / Mis à jour 16 janvier 2017
Democratic Kampuchea Zone
Democratic Kampuchea District
Democratic Kampuchea Sector
Current Day District
Current Day Province
Alleged Crimes

[Avertissement: Le contenu dans les ordonnances de clôture sont des allégations, qui doivent être prouvées par des débats contradictoires. En tant que tel, les allégations ci-dessous ne peuvent pas être traitées comme des faits, sauf si elles ont été établies comme telles par un jugement définitif.]

Extraits de l’ordonnance de clôture du Dossier 002:

Emplacement et création  

302. Les huit Sous-districts de Kus, Samrong, Trapeang Thom Tboung, Trapeang Thom Cheung, Tram Kok, Nheng Nhang, Sre Ronong et Ta Phem faisaient partie du District de Tram Kok, province de Takeo. Selon le système d’identification des frontières administratives du PCK, ces sous-districts étaient situés dans le District 105, Secteur 13, Zone Sud-Ouest. 

303. Peu de temps après 1970, le PCK a progressivement regroupé ceux qui étaient responsables de la production agricole dans des zones qu’il contrôlait, et ce, au sein de petites coopératives, lesquelles ont ensuite étaient agrandies en coopératives de village, puis en coopératives de sous-districts. Dans une coopérative, les biens privés, tels que les rizières, ont été placés sous la propriété collective de l’État. Le processus de collectivisation fut progressif. Par exemple, un témoin qui vivait dans le sous-district de Samrong se souvient qu’en 1975, le Parti a commencé à rassembler les biens privés et a institué les repas en commun. Mais ce n’est qu’en 1976 que les gens ont été répartis en différentes unités de travail. En tout état de cause, il semble qu’en avril 1977, tous les sous-districts du District de Tram Kok aient été organisées en coopératives et ce, jusqu’à la fin du régime. 

 Fonctionnement 

Organisation et personnel 

304. Avant 1975, les sous-districts du District de Tram Kok étaient pour la plupart habitées par des villageois locaux. Mais, après l’évacuation de Phnom Penh, bon nombre d’anciens citadins ont été installés dans le District de Tram Kok. L’ancien [CAVIARDÉ], se souvient d’avoir reçu du secteur l’instruction de se préparer à recevoir l’afflux des déplacés. Il précise avoir envoyé environ 3 500 à 4 000 familles dans les villages et sous-districts, où elles ont été organisées en coopératives locales1239. Par la suite, les déplacés qui avaient été installés à Tram Kok étaient parfois déplacés en masse d’un endroit à un autre dans le district. 

305. L’organisation précise de la population dans chaque coopérative dépendait de la direction. Toutefois, conformément à la politique nationale du Parti, les membres étaient officiellement divisés en trois catégories : les habitants de plein droit, les habitants candidats et les habitants allogènes. Ces catégories déterminaient le degré de leur participation dans le fonctionnement des coopératives. La catégorie des allogènes semble avoir englobé en grande partie les personnes évacuées de Phnom Penh et d’autres lieux relevant de l’administration de la République khmère jusqu’au 17 avril 1975. Ces personnes étaient communément dénommées le « peuple nouveau » ou les « gens du 17 avril ». Les gens du peuple nouveau n’avaient aucun droit politique leur permettant d’être chefs d’unité au sein des coopératives. Les membres du « peuple de base » pouvaient bénéficier du statut d’habitant de plein droit ou d’habitant candidat. La catégorie des habitants candidats rassemblait les personnes dont des membres de la famille ou autres relations étaient supposés avoir des liens avec l’ennemi. En milieu d’année 1978, cette classification en trois catégories fut abolie. Cependant, cette abolition a pu être factice. 

306. Plusieurs témoins se souviennent qu’au sein de leur coopérative, les habitants de plein droit, les habitants candidats et les habitants allogènes étaient affectés à des unités de travail différentes, l’unité un, l’unité deux et l’unité trois, respectivement. L’unité à laquelle on était affecté était fonction des faits qu’on avait révélés dans sa biographie. L’unité des habitants allogènes était contrôlée par des membres de l’unité des habitants de plein droit et de l’unité des habitants candidats, conformément à la politique initiale selon laquelle les personnes du peuple nouveau ne pouvaient être chefs d’unité1. Dans le Sous-district de Nheng Nhang, ces trois groupes ont vécu et travaillé séparément jusqu’en 1978, époque à laquelle ils ont été rassemblés, ce qui s’inscrit peut être dans la ligne de l’abolition des trois catégories par le Parti au niveau national. Chaque unité comptait plusieurs sous-unités telles qu’une unité de sciage de bois, une unité de creusement des canaux et une unité de labourage. Le chef de chaque unité relevait du secrétaire du comité du sous-district, lequel relevait du comité de district. Généralement, les messagers portaient des communications entre les différents niveaux, y compris les invitations aux réunions. 

307. Toutes les deux semaines, le comité du sous-district se réunissait afin de discuter du plan de travail. Ces réunions étaient dirigées par les cadres du comité de district. Suite à ces réunions, le chef du sous-district diffusait verbalement le plan de travail aux membres de la coopérative, et les exhortait à faire des efforts pour produire trois à quatre tonnes de riz par hectare et par an. Un ancien membre se souvient d’avoir assisté à des petites réunions d’unité trois fois par mois. Lors de ces réunions, les membres se livraient à des séances de critique et d’autocritique. 

308. Le sous-district rendait régulièrement des rapports écrits et verbaux au district pour rendre compte de la mise en œuvre du plan de travail. Dans le même sens, le district rendait des rapports mensuels sur la mise en œuvre du plan de travail, au secteur. Cette chaine verticale de rapports sur la mise en œuvre du plan de travail à la base remontait jusqu’au siège du Parti. Au moins deux témoins se souviennent de la visite du secrétaire de la zone, Ta Mok, dans leurs coopératives1. 

309. Un ancien membre du comité du sous-district de Sre Ronong se souvient d’avoir assisté, en 1977 ou en 1978, à une réunion lors de laquelle il a reçu des instructions sur les « purges qui devaient être faites à l’égard des ennemis internes et des ennemis externes qui avaient de la sympathie pour les partisans de Lon Nol. Et les gens qui se trouvaient dans les rangs du Parti et qui avaient des mauvaises tendances devaient également être l’objet de purges… Les ennemis qui étaient à l’intérieur des rangs, c’était les cadres même. Quant aux ennemis externes, c’était les habitants ordinaires » . Il se souvient également d’avoir lu des copies du magazine L’Étendard révolutionnaire, qui était distribué par le district à certaines personnes du sous-district. Le numéro 6 de ce magazine, daté de juin 1977, contenait une lettre du Comité central adressée à plusieurs districts, dont celui de Tram Kok, leur remettant le drapeau rouge d’honneur « pour [avoir réalisé] la politique de défense du pays, pour continuer à faire la révolution socialiste et à construire le socialisme au rythme du grand bond en avant, au fur et à mesure et sans relâche, tous les ans ». Dans la lettre, le Comité central énonce un plan de travail exhaustif et détaillé pour le deuxième semestre de 1977 et inclut des instructions relatives à la défense du pays, à la poursuite de la construction socialiste ainsi qu’à la production de trois à six tonnes de riz par hectare et par an.  

 

Conditions de vie et de travail 

310. Les membres de la coopérative ne pouvaient se déplacer sans autorisation. Un témoin déclare n’avoir été autorisé à voir sa famille qu’une fois tous les 10 jours. Un autre indique qu’il était autorisé à voir sa famille une fois tous les 20 jours. Les enfants qui travaillaient dans la Coopérative de Pen Meas (Sous-district de Samrong) avaient rarement l’autorisation de voir leurs parents et frères et sœurs. Les individus n’étaient pas autorisés à parler librement les uns aux autres1. Par ailleurs, les cadres du Parti déplaçaient parfois le peuple de base et le peuple nouveau pour les installer en des endroits différents dans le même district. 

311. Les témoins accomplissaient une variété de tâches en fonction des sous-unités dans lesquelles ils étaient placés. Les horaires de travail s’étendaient en général de 7 heures à midi, et de 13 heures à 17 heures, sauf pendant la récolte, où les gens travaillaient plus longtemps. Toutefois, au moins trois témoins des Sous-districts de Trapeang Thom Tboung, Samrong et Nheng Nhang se souviennent également d’avoir travaillé dans une troisième équipe de 18 heures à 22 heures1273. Les femmes enceintes devaient également travailler. Ceux qui travaillaient dans les rizières avaient la responsabilité d’un certain nombre d’hectares. S’ils ne terminaient pas à temps, ils étaient sermonnés et accusés d’être des ennemis. Ceux qui n’étaient pas en état de travailler étaient accusés de faire semblant d’être malades et étaient envoyés en rééducation. D’autres qui résistaient étaient arrêtés et disparaissaient. Un témoin se rappelle :  « On nous forçait à travailler tous les jours. Nous n’osions pas refuser de travailler car nous avions peur d’être tués ». 

312. Le riz récolté par les coopératives n’était pas automatiquement distribué aux habitants des sous-districts. Chaque sous-district devait plutôt signaler sa production au district. Le district décidait ensuite de la quantité de riz à collecter auprès de chaque sous-district. Il semble qu’une partie de ce riz était ensuite envoyée pour être moulue. Certains sous-districts déclaraient un rendement moindre et conservaient le surplus afin de le distribuer en secret parmi leurs habitants. Presque tous les témoins affirment que les coopératives manquaient de nourriture. Certains se souviennent de personnes qui sont mortes de faim, fait contesté par d’autres. Plusieurs témoins attestent de ce que les gens avaient peur de se plaindre du manque de nourriture, parce qu’ils auraient pu être punis ou tués. Plusieurs documents du District 105 attestent également de l’arrestation de personnes qui s’étaient plaintes des conditions de travail et de vie dans les coopératives. 

313. Bon nombre de personnes vivant dans les coopératives avaient des problèmes de santé, en particulier les déportés qui n’étaient pas habitués à vivre en zone rurale. Ceux qui étaient malades étaient soignés par les auxiliaires médicales du sous-district. Les soins étaient plutôt rudimentaires, et les médicaments utilisés étaient fabriqués localement. Les patients recevaient par intraveineuse des médicaments préparés à partir de racines et d’herbes. On injectait également aux patients du jus de noix de coco mélangé avec de la pénicilline. Les auxiliaires médicales étaient des cadres de sexe féminin qui n’avaient reçu aucune formation officielle. La plupart d’entre elles avaient entre 12 et 13 ans. Lorsque les gens mouraient, on les enterrait sans en informer la famille. 

314. Les mariages en groupes étaient célébrés dans les sous-districts avec entre 10 et 20 couples. Certains couples se connaissaient, tandis que d’autres ne se connaissaient pas. Seuls ceux qui appartenaient à la même catégorie politique (habitants de plein droit, habitants candidats ou habitants allogènes) pouvaient se marier entre eux, avec l’assentiment du chef d’unité. Les mariages étaient célébrés la nuit, avec la participation du comité du sous¬district, ainsi que des chefs de coopérative et d’unité. Un témoin, [CAVIARDÉ], décrit la manière dont un autre témoin, [CAVIARDÉ], chef de l’unité des femmes et organisatrice des mariages dans le sous-district de Nheng Nhang, a arrangé son mariage avec un homme qu’elle détestait. Elle déclare que [CAVIARDÉ] lui a dit qu’elle devait se marier, et que par conséquent elle a eu l’impression qu’elle n’avait pas le choix. Lors de sa nuit de noce, elle a eu des rapports sexuels avec son mari contre sa volonté. Elle se souvient que des miliciens se tenaient en dessous de la maison pour espionner. Un autre témoin se rappelle la présence de miliciens qui espionnaient lors de la nuit de noce d’un couple dans le but de savoir si le couple « s’entend[ait] ou non ». À l’inverse, deux autres témoins, dont [CAVIARDÉ], ont réfuté l’existence d’une telle pratique lors de leur audition. D’autres témoins se souviennent que, si une femme n’était pas satisfaite de son mariage, elle était envoyée à une session ré-éducation ou on lui conseillait que : « L’homme doit prendre une femme et la femme doit prendre un mari, c’est normal ». [CAVIARDÉ] nie qu’on forçait les gens à se marier lorsqu’elle organisait les mariages. De plus, les femmes du District Tram Kok étaient envoyées à Kampomg Som pour épouser des soldats handicapés sur la demande de l’armée. 

 

Sécurité 

315. Le processus par lequel les gens étaient considérés comme ennemis, et en conséquence, envoyés en rééducation ou arrêtés, est expliqué par l’ancien secrétaire de district, [CAVIARDÉ]. Il indique que, lorsque les gens des sous-districts étaient accusés de fautes, ils étaient tout d’abord rééduqués au niveau du village et du sous-district. S’ils continuaient à désobéir, le sous-district demandait l’opinion du comité de district. Le comité de district tenait ensuite une réunion afin de débattre de la question et de prendre une décision. Par exemple, un rapport émanant du sous-district de Nheng Nhang et adressé au district expose la biographie d’un « ennemi » en énumérant divers délits qu’il aurait commis. Une note en réponse apposée en bas du rapport adressée par le secrétaire du district au sous-district ordonne son arrestation1303. [CAVIARDÉ] déclare qu’avant que toute mesure spécifique puisse être prise, le comité de secteur devait d’abord être consulté. La décision du comité de secteur était ensuite mise en œuvre par le district. Si la décision ordonnait la rééducation, la personne était arrêtée par la milice du sous-district et envoyée au Centre de sécurité de Kraing Ta Chan, qu’il s’agisse d’un cadre du Parti ou d’un civil.  

316. Plusieurs témoins relatent que, parmi les fautes sanctionnées, figuraient les « actes d’immoralité ». Certains éléments de preuve documentaires le confirment. Un témoin qui a assisté à des réunions du comité du Secteur 13 se souvient d’avoir entendu parler de la politique de « un mari – une femme » aux termes de laquelle celui qui commettait des actes d’immoralité devait être « anéanti ». 

317. Les miliciens du sous-district arrêtaient, détenaient et interrogeaient les gens. Selon certains témoins, ils n’avaient pas autorité pour procéder aux exécutions, qui étaient décidées au niveau du district. Un témoin qui vivait dans le sous-district de Samrong se souvient de réunions au cours desquelles des personnes étaient accusées d’inconduite, et il a vu des cadres raser les cheveux d’hommes et de femmes en forme de croix et les faire défiler devant l’assistance ; ces personnes étaient ensuite envoyées dans un centre de détention relevant de la milice du sous-district. Plusieurs documents du District 105 attestent de ce que la milice du sous-district interrogeait les prisonniers en utilisant aussi bien la méthode « chaude » que la méthode « froide », avant d’en référer au district. Par exemple, dans un document qui semble avoir été adressé par l’un des sous-districts au comité de district, l’auteur du document s’exprime ainsi, s’agissant d’un jeune homme accusé de vols répétés : « J’ai même tenu des réunions (collectives) pour le juger à trois reprises jusqu’à présent. De plus, j’ai laissé les jeunes du groupe et de l’unité mettre sa tête dans un sac plastique, l’enchaîner et l’interroger, mais cela ne l’a pas dissuadé ». 

318. Un témoin qui vivait dans le sous-district de Tram Kok se souvient qu’avant 1975, des cadres arrêtaient les personnes accusées d’être riches ou d’avoir de grandes rizières. On leur disait qu’on les envoyait étudier. Après 1975, certains d’entre eux sont revenus dans le sous-district, et d’autres non. Pendant le régime du Kampuchéa démocratique, les habitants de la coopérative ont continué de disparaître. Les gens étaient souvent emmenés la nuit. L’ancien secrétaire de district, [CAVIARDÉ], explique qu’« un certain nombre d’habitants ont porté plainte au sujet de la disparition de leurs frères, de leurs sœurs, et de leurs enfants, mais je leur ai dit que je ne pouvais pas les aider. Les habitants sont venus porter plainte pour la disparition de leurs frères et sœurs, et de leurs enfants, parce que ceux-ci ont été impliqués dans des problèmes d’ordre politique et ont été accusés de trahison ».

 

Traitement de groupes spécifiques 

319. Les milices du sous-district surveillaient de près les personnes déplacées qui étaient arrivées de Phnom Penh. Si elles disaient quelque chose contre le Parti, elles étaient arrêtées et emmenées. Les anciens membres des forces armées et des forces de police de la République khmère, notamment ceux qui avaient été officiers, étaient eux aussi étroitement surveillés. Des listes d’anciens officiers de Lon Nol arrivés dans les sous-districts ont été établies et envoyées au district. Par exemple, un document adressé au District 105 par le sous¬district de Nheng Nhang consigne les noms de 11 anciens officiers de Lon Nol qui avaient été envoyés dans le sous-district . 

320. Deux témoins se souviennent que les Chams dans le district de Tram Kok étaient traités de la même manière que tout le monde. En revanche, les Vietnamiens semblent avoir été traités différemment. Un témoin se souvient que tous les Vietnamiens ont fini par disparaître de son village. Une ancienne enseignante de l’unité des enfants du sous-district de Nheng Nhang se souvient qu’en 1976 le chef du sous-district a annoncé que les habitants du sous-district d’origine vietnamienne seraient renvoyés au Vietnam. Elle se souvient de l’arrestation et de l’exécution de personnes qui avaient menti sur leur appartenance ethnique en espérant se sauver. Elle explique qu’il y avait deux phases dans le traitement des Vietnamiens. Dans la première phase, les Vietnamiens étaient réellement renvoyés chez eux. En revanche, dans la seconde phase, les Vietnamiens de souche étaient emmenés et exécutés. Plusieurs documents émanant du District 105 attestent de l’arrestation de Vietnamiens de souche. Un rapport du sous-district de Ang Ta Soam, daté du 26 avril 1977, demande l’avis de l’« Angkar » au sujet de l’enregistrement des Khmers Kroms. Il semble qu’il y ait eu plusieurs couples dont seulement une personne était vietnamienne, mais que les deux demandaient à être envoyés au Vietnam. Un autre rapport indique qu’en vertu d’une décision de l’« Angkar », sept Khmers Kroms ont été renvoyés au Vietnam. 

321. Dans certaines parties du sous-district de Tram Kok, le PCK a interdit la religion et défroqué les moines dès 1972. En avril 1975, cette politique était instituée à l’échelle des sous¬districts. Un témoin, ancien moine, se souvient qu’après avril 1975, tous les moines qui étaient nés à Takeo ou à Phnom Penh avaient reçu pour instruction de rester dans la pagode de Ang Rakar, à Tram Kok. Les cadres du PCK étaient ensuite venus et leur avaient dit de se défroquer13. Les témoins se souviennent de la destruction de statues bouddhistes et de la transformation de monastères en salles de réunions, centres de détention, réfectoires, porcheries et entrepôts. Les gens n’étaient pas autorisés à  faire brûler de l’encens. Les moines qui avaient été défroqués étaient enrôlés dans l’armée ou envoyés travailler. De plus, la famille n’était pas autorisée à incinérer les corps ou à organiser une cérémonie funéraire.